jeudi 29 octobre 2020

Une séance très poussée 2 (histoire érotique)

 Je suis restée sur le thème de l'école privée et j'ai continué. Cependant, ce récit est fictif.

 Bonne lecture! 


 

Après notre « discussion », qui m’avait coutée de grimacer à chaque fois que je m’asseyais sur ce fichu banc, j’avais essayé de ravaler mon dégout pour cette école privée. Cela avait fonctionné, un temps.

Mais être enfermée toute la sainte journée dans une salle de cours, ce n’était pas pour moi. Si les cours m’intéressaient, aucun problème. Seulement, il n’y as pas que des cours intéressants.

J’ai donc fini par « disparaître » de certains cours. La théorie de la physique quantique… qui cela intéresse ? Je ne sais pas, mais en tout cas pas moi. Au départ, je me suis fait prendre. Et puis, j’ai fini par faire ami-ami avec deux des surveillants. D’accord, d’accord, je les ai peut-être un peu dragués sur les bords. Mais juste un peu. Rien de bien méchant.

C’était juste, bien pratique. De plus, mes notes étaient redevenues plus qu’acceptables.

Jusqu’à ce que, je me fasse prendre par la directrice. Bien entendu, elle allait vous mettre au courant, elle ne pouvait pas laisser passer ça. On en était là. Et quand, j’avais vu la lettre, je me suis dit qu’une balade à cheval s’imposait.

Je me fais discrète mais j’ai à peine le temps de rentrer que, vous m’attrapez par l’oreille, m’asseyez sur la chaise et me déposez la lettre sous les yeux.

- Tu peux m’expliquer cette lettre ?

Votre voix est très calme, trop calme. Sur la lettre, il y a mes absences et le fait que, j’ai dragué les surveillants. Je pense que c’est surtout cette dernière info qui passe mal.

- Je n’arrivais pas à rester concentrée sur certains cours. Mais, mes notes n’ont pas diminués !

- Effectivement, tes notes ont même augmentées. C’est une circonstance atténuante.

- Je n’ai rien fait de mal, je vous le jure !

Et là, je ramasse une gifle en pleine figure. Je ne l’avais pas vu venir. Le calme avant la tempête comme on dit.

- Parce que draguer les surveillants, tu trouves que ce n’est rien ?!!

- Mais, je n’ai rien fait de plus que d’être gentille !

- Gentille ? Sept heures dans la semaine !!!

- Je n’ai fait que m’adapter ! Je ne supportais plus d’être enfermée dans une salle de cours !

- Parce que jouer les trainées, tu appelles ça d’adapter !!

Je suis au bord des larmes. Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Je finis par exploser.

- Oui, je passe mon temps à jouer les filles faciles. Rien de plus simple dans une école privée à la noix, dont je ne voulais pas !!

- Je crois que j’ai été trop gentil avec toi, la dernière fois ! Ce n’est pas grave, je vais faire mieux !

Vous m’attrapez par le bras et m’emmenez dans la salle de bain. Vous m’ordonnez de prendre une douche et de vous attendre. Je me douche totalement perdue. Vous revenez avec deux paires de bracelets et une cravache. Je vous regarde sans vraiment comprendre, à travers l’eau qui coule. Je coupe l’eau et quand je me penche pour sortir, vous m’arrêtez et m’ordonner de me mettre dos à vous. J’obéis et je suis obligée de poser les mains sur le mur, quand la cravache heurte v i o l e m m e n t mes fesses. Il y aura dix coups. Puissant. Portés. Et c’est d’autant plus douloureux que ma peau est mouillée. Vous m’ordonnez de sortir et de me sécher. Une fois que je suis sèche, vous déposez les bracelets à mes poignets et mes chevilles. Je dois aller vous attendre dans le salon en position 6.

Je m’installe sur le tapis vert et vous attends. Vous refermez mon collier et je me dis, que cela craint. Vous repartez et j’ignore combien de temps cela dure. Je vous sens en face de moi et je relève les yeux. Je croise votre regard, dur, presque furieux. Et pourtant, avec une lueur d’autre chose.

- Je pensais avoir été clair la dernière fois. Apparemment, je me suis trompé. Ce n’est pas grave.

- …

- Sauf que, je ne vais pas te punir tout de suite.

- Je ne comprends pas.

- Tu ne comprends pas. C’est pourtant très simple. Avant de te punir, je vais faire en sorte que tu te souviennes, à qui tu appartiens. Après tout, si ma compagne s’amuse à jouer les traînées, il n’y a pas de raison que je n’en profite pas !

- Je….

- Tais-toi ! Tu es MA chienne, MA chose ! Et, JE fais ce que JE veux de toi ! Est-ce que je me fais bien comprendre ?

- Oui, Maître.

- Bien. Malgré tout, cela n’empêche pas que je t’aime.

Vous m’embrassez v i o l e m m e n t et sortez de votre poche, une paire de pinces à seins avec chaînette. Vous insérez la chaînette dans l’anneau de mon collier. Je grimace quand vous déposez les pinces. Vous me giflez, pas trop méchamment, en me disant que vous avez été gentil. Votre main forme un poing dans mes cheveux et me f o r c e à me relever. Vous m’ordonnez de préparer l’apéro et de l’apporter sur la petite terrasse et de vous y attendre.

Vous arrivez avec le tapis vert que vous déposez sur les palettes décorées servant de table. Vous me faîtes reprendre la position 6, dos à vous et m’ordonnez de ne pas bouger. Je vous sens revenir. Vous déposez la barre d’écartement à mes jambes et m’ordonnez de poser le buste et de vous donner mes poignets. Vous les attachez à la barre et je vous suis totalement exposée.

- J’aime beaucoup la vue ! Très plaisante !

Je tire sur mes poignets et votre main s’abat sur ma cuisse, m’arrachant un cri de douleur. Votre main passe sur mon intimité. Puis, je sens un truc vibrant sur mon intimité et je geins. Vous insérez deux doigts en moi et j’étouffe le gémissement de plaisir enflant dans ma gorge. Les papillons commencent doucement à décoller dans mon ventre. Mais au moment où, mon plaisir frôler son paroxysme, vous vous arrêtez. Vous recommencez une fois, deux fois. Je finis par tirer sur les menottes et vouloir vous échapper.

- Tiens-toi tranquille !! C’est moi qui décide !

- Je vous en prie.

- Non ! Tu m’appartiens, totalement. Et JE décide !

Je tire encore plus fort. Heureusement que ce sont les bracelets et non pas les menottes, sinon je me serais ouverte les poignets à tirer. Je finis par entendre un « tu l’auras voulu » et des bruits de pas. Pendant trois minutes, il ne se passe rien. J’en profite pour récupérer un peu mes esprits. Ma respiration avait retrouvée sa régularité, quand je ravale brusquement le cri de douleur que j’ai failli pousser. Nom de dieu !! ça pique cette chose. Et quand je sens ce picotement clairement désagréable s’accentuer encore, je sais avec quoi le coup a été donné. La tawse… Cette espèce d’objet de l’enfer. Il est déjà douloureux en temps normal. Mais avec la peau ultra tendue, cela fait vraiment très mal. Vous m’administrez une dizaine de coups. Les larmes coulent toutes seules, comme des grandes. Je sens vos mains passer sur mes fesses puis, libérer mes poignets et mes chevilles.

Votre main passe dans mes cheveux et vous me faîtes me redresser. Mes articulations se rappellent à moi, quand je me redresse. Vous me mettez face à vous et m’embrassez sauvagement. Je n’y comprends décidément plus rien. Mes larmes continuent de couler doucement. Vous me dîtes qu’il est encore bien trop tôt pour pleurer et vous me conduisez sous le noyer. Vous accrochez mes mains à l’anneau et me laisser là, en m’ordonnant de ne pas bouger. Votre phrase ne me rassure mais, pas du tout ! Et quand, j’entends le claquement d’un fouet dans mon dos, je me dis que j’ai raison de ne pas être rassurée. Vous revenez fasse à moi et retirez doucement les pinces.

Directement après, un coup de fouet tombe sur mes fesses, m’arrachant un cri. Vous m’expliquez que c’est le prix du retrait doux des pinces. Puis les coups s’enchaînent, portés pas enroulés. Ils sont là pour faire mal, pour marquer, autant mon esprit que mon corps. Au début, je me bats contre cette douleur, puis je finis par rendre les armes. Quand vous enroulés vos coups, toujours avec force, je vois que ce sont les corails que vous avez choisi. A la douleur, j’aurai du les reconnaître. Je suis en nage et tout mon corps est zébré de rouge. Les coups tombent encore et encore, sans me laisser le moindre répit, sans la chaleur de votre corps contre le mien. Je me sens seule, il n’y a plus aucun contact entre nous, pas même votre voix. Je donnerais tout pour l’entendre, même si c’est pour me faire gronder. Mais rien. Juste un silence insoutenable. Le bruit des fouets qui claquent contre ma peau. Puis, plus rien. Je suis pantelante et en sueur. Vous libérez mes mains de l’anneau et m’ordonnez d’aller me doucher, sans un regard ou un geste tendre. Et je craque, je fonds en larme et pars en courant dans la salle de bains.

Je retire les quatre bracelets et allume l’eau de la douche. Je m’assois dans la baignoire, entoure mes jambes de mes bras, et laisse mes larmes couler au fil de l’eau. Cette douche est autant douloureuse que bienfaisante. J’en ressors je ne sais combien de temps après. J’enfile une robe légère et ressort sur la terrasse. Je m’arrête à l’entrée de celle-ci et vous voit de dos. J’ai l’impression qu’un mur nous sépare, épais, glacial, insurmontable et je me pétrifie. Qu’avez-vous donc cru que j’avais fait ? Vous avez véritablement pensée que j’avais pu me comporter comme une traînée ?

Plus ces pensées me traversent et plus je grelotte, malgré les quasi 30° de température. Votre voix m’ordonne de venir auprès de vous. Mais j’en suis incapable. Si c’est ce que vous pensez de moi, c’est que vous me connaissez bien mal. Vous vous relevez en me hurlant que, j’ai suffisamment fait de bêtises et qu’il serait bien que je m’arrête. Mon regard croise le vôtre, rempli de colère et de déception. Celui-ci brise mon immobilisme et le reste de mon âme. Je ne souhaite plus qu’une chose, fuir. Mais j’ai à peine le temps de me retourner pour partir, que votre main se resserre autour de mon bras et m’attire à vous. Je m’effondre au sol et s’ouvre avec les vannes de mes larmes, la douleur de mon cœur

_ Comment avez-vous pu croire ne serait-ce qu’une seule seconde, que j’avais pu faire quoique ce soit avec quelqu’un d’autre ? Vous me connaissez donc si mal ? Vous croyez que, quand je vous dis que je vous aime et que je suis votre compagne, ce sont des mots en l’air ? Que je ne les pense pas. Qu’ils n’ont strictement aucune valeur à mes yeux ! ! ! Que….

_ Tais-toi

_ Non ! Je n’ai aucune raison de me taire, c’est la vérité et vous …

Une gifle vient interrompre mon flot de parole et vous reprenez

_ Et je le sais, oui. Mais ce que je sais aussi, c’est que tu es la plupart du temps, inconsciente du charisme que tu peux dégager !

Je vous regarde sans voix. Je sais que je suis capable de dégager quelque chose. Une fois de temps en temps, dans notre monde. Mais rien de bien méchant.

Vous me faîtes me relever et m’entraînez vers le canapé. Mes larmes se tarissent au fur et à mesure, que je suis dans vos bras. Puis, elles repartent de plus belle et je m’excuse de mon comportement et de ce que j’ai fait et/ou dis. Vous me pardonnez et m’embrassez tendrement. Au bout d’un moment, vous décidez qu’il est temps que nous mangions. Nous rentrons et passons une soirée tranquille et une nuit, pleine de câlins et d’amour.

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