vendredi 6 novembre 2020

Une très rude leçon

 


La leçon avait été rude. Très rude. Vous n’aviez pas apprécié du tout mon comportement. J’avais joué avec le feu et je m’étais brûlée, sérieusement. J’avais eu envie de jouer avec quelqu’un d’autre. Cela ne vous posez pas de problème. A condition que, vous soyez au courant et vu mes conversations avec la personne choisie, afin de pouvoir juger si oui ou non, je risquais quelque chose.

Seulement, je ne vous avais pas tenu au courant, ni même parlée de mes projets. Maître S me semblait charmant et respectueux, aux vues de nos discussions. A la question, « est-ce que tu appartiens à quelqu’un ? », j’avais répondu non. Ce qui était un demi-mensonge. Officiellement, je n’appartenais à personne. Officieusement, j’étais votre soumise et portais votre collier en permanence.

Ce que je n’avais pas prévu, c’est que Maître S avait fait parti de vos connaissances. Et, il vous avez contacté pour en apprendre plus sur moi. Quand, vous avez appris que c’était pour une rencontre et mon mensonge, votre sang ne fit qu’un tour. Vous lui avez donc expliqué la situation et proposé d’ « assister » à la leçon que vous me prépariez.

Deux jours après nous être mis d’accord avec Maître S, sur la date de notre rencontre, celui-ci annula pour une raison de travail.

Je ne m’inquiétais pas et répondit que ce n’était que partie remise. Le lendemain, vous me donniez un rendez-vous chez vous (pour la même date), pour une leçon d’appartenance. Je devais arriver en chemisier et jupe, mon collier autour du cou. Je restais bouge bée au bout du fil. Cela, c’était une première. Heureusement, il faisait encore frais, personne ne s’étonnerait de me voir avec un foulard autour du cou. Il y avait presque deux semaines jusqu’à ce rendez-vous. Tout se passa normalement jusqu’à cette date.

J’arrivais vers 09h, le jour J. Je fus étonnée de vous trouver, appuyé sur le capot de votre voiture, à ma descente du train. Quand je m’approchais, vous vous redressez et à deux pas de vous, vous m’ordonnez de m’arrêter. Vous fîtes une inspection de tenue. J’avais obéis. Je portais sous ma veste en cuir, un chemisier blanc, une jupe bleue avec des bas noirs et des sandalettes à talons. Pendant ce temps, je retirais le foulard. Votre main remonta le long de ma poitrine puis, elle attrapa l’anneau de mon collier. Vous rapprochez mon visage du vôtre par l’anneau et m’embrassez tendrement. « Je suis content de toi, tu m’as obéis à la lettre. Il valait mieux pour toi » Je m’installais dans la voiture et vous demandez pourquoi. « Parce que sinon, je t’aurais administré une fessée déculottée sur le capot de la voiture ». Je me figeais et ravalais ma salive. Heureusement, que j’avais obéis effectivement.

Une fois à la maison, je vous servais un café et vous demandez la permission d’en prendre un. Pendant une petite demi-heure, je vaquais à mes occupations habituelles. De votre côté, vous travaillez comme d’habitude. Puis, vous me dîtes que si je veux aller aux toilettes, c’est le moment ou jamais. J’obtempère. Quand je reviens, vous êtes assis sur le canapé. Vous me demandez la position 6 et je la pris de suite. Vous m’expliquez que, ma leçon n’allait pas tarder à commencer. Nous attendions juste une personne. Je vous regardais surprise. « Tu as une objection ? » « Non, Maître » « Bien ».

Cinq minutes plus tard, votre téléphone sonna et après avoir raccroché, vous m’annoncez que notre invité venait d’arriver et que, je n’avais pas le droit de bouger, jusqu’à ce que vous m’en donniez la permission. Le stress commença à envahir mes veines. J’étais nerveuse, tendue. Je vous entendis revenir et au timbre de voix, notre invité était un homme. Je ne relevais pas les yeux cependant. Quand, vous prononcez mon prénom, je relevais les yeux et dit « oui, Maî… ». Je ne terminais pas ma phrase, car je me pétrifiais quand, mes yeux croisèrent le visage de notre invité. Maître S était devant moi. C’était un cauchemar. Je sentis votre aura se charger de colère. « Ta réaction parle pour toi. J’aurais préféré que ce soit une erreur… ». Je tournais mon regard vers vous, y lut la colère et la douleur. Mes yeux se chargèrent de larmes. Votre voix tonna « Tu appartiens toujours à personne ? »

Je tremblais de tout mon corps. J’étais incapable de prononcer un mot. J’avais commis une erreur, une très grosse erreur. Votre main s’abattit avec force sur ma joue. Je basculais en avant tout en disant, les larmes coulant toutes seules « S’il vous plaît Maître. Je suis désolée.. » Votre main attrapa mes cheveux et vous dîmes « Tu peux l’être crois-moi !! Et tu n’as pas fini. La leçon ne fait que commencer. Debout ! »

Je me relevais sous l’impulsion de votre main. Vous m’emmenez dans la cuisine et me mis nez au mur, relevez ma jupe en m’ordonnant de la tenir et d’écarter les jambes. Une fois que j’eu obéi, vous baissez ma culotte à mes genoux. Puis, vous me dîtes, qu’il n’y a que moi qui suis punie, donc vous pouviez tous les deux prendre un café en profitant du spectacle.

Pendant cinq minutes, je sentis votre regard brûler mon dos. Je n’avais pas le droit à l’erreur. Mes larmes coulaient toutes seules. Accentuant la douleur de ma joue au passage. Je ne bougeais pas cependant. Je vous sentis vous lever et je me tendis. Je ne souhaitais qu’une chose, que cette punition en finisse. Je sentis votre chaleur à quelques centimètres de moi. Celle-ci, réconfortante d’habitude, n’était à cette heure, que symbole d’inquiétude. Vous me fîtes faire demi-tour et votre main attrapa mon menton et me tourna la tête, de façon à, vous exposer ma joue rougie.

Il me fallut trois secondes pour réagir à l’ordre qui s’en suivit, tellement il me prit au dépourvu. Je devais me rhabiller et prendre la position 6 devant votre chaise. J’obéis sans comprendre le pourquoi. Au bout de quelques secondes, je découvris dans votre main, une poche de glace. Je la pris et la posa sur ma joue douloureuse. « Mer…Merci Maître » Dis-je en gardant les yeux baissés. « Je suis en colère. Mais je ne tiens pas à t’abimer. »

Après quelques minutes, vous m’ordonnez de déposer la poche de glace et de venir me coucher sur vos genoux. J’obéis en tremblant. Une fois en position, je m’attendais à être déculottée, mais votre main heurta mes fesses, me tirant un glapissement de douleur. Le ton était donné. La fessée serait très sévère. Au bout de dix claques, j’avais du mal à garder les jambes au sol. Je luttais contre le réflexe de croiser les jambes. Après trente claques, mes larmes coulaient de nouveau doucement. Vous arrêtez la fessée et proposez à notre invité, de continuer au salon. Vos mains me relâchèrent et je me retrouvais à genoux, à vos pieds. Debout devant moi, vous m’attrapez par l’oreille et m’emmenez dans le salon face à Maître S.

« Retire ta jupe et ton chemisier. Puis, viens reprendre place sur mes genoux ! »

« … »

« Il faut que je vienne chercher une réponse ?! »

« Non, Maître. Pardon »

Je me déshabillais avec des mains tremblantes. Une fois chose faite, je me rapprochais de vos genoux, comme une supplicié vers son buché. La punition reprit aussi durement. Moins de quatre claques plus tard, mes jambes se croisèrent. Une claque aussi puissante que les autres atterrit sur ma cuisse gauche, m’arrachant un cri de douleur et des supplications. Je décroisais les jambes. Après cinq minutes de ce traitement qui transforma mes fesses en un brasier intolérable, vous m’ordonnez de me relever et de mettre les mains derrière la tête, en écartant un peu les jambes.

« Je trouve que cette jeune femme est bien trop habillé. Vous voulez bien vous occupez de la déshabiller totalement ? »

« Cela sera avec grand plaisir »

Je vous sentis passer dans mon dos et votre voix me dit doucement à l’oreille :

« Je t’interdis de te dérober ou de bouger. Si tu me désobéis, ce que tu viens de recevoir sera une partie de plaisir à côté de ce qui t’arrivera. Je suis clair ? »

Je hochais doucement la tête.

« Bien »

Je dus me retenir de reculer quand les mains de Maître S se posèrent sur mon corps. Je n’aurais jamais tolérée cela. Vous étiez le seul à pouvoir me toucher ainsi. Quant il baissa mon soutien-gorge et caressa mes seins, je ravalais le grondement naissant au fond de ma gorge. Il dégrafa ce dernier et ces mains glissèrent lentement vers ma culotte. Il joua avec celle-ci un moment. Quant il se décida à me la retirer, je tremblais de toutes parts. Votre main se logea fermement dans mes cheveux, me faisant sursauter au passage. Vous basculez ma tête vers l’arrière et m’embrassais avec rage, avant de me faire basculer vers l’avant et de me mettre face au mur, le corps penché à 90°. Votre main me fit écarter les jambes en grand. Celle-ci remonta le long de ma cuisse et vint se poser sur mon intimité.

« Votre déshabillage ne l’a pas laissé indifférente apparemment. Cette dévergondée est mouillée »

Je geins, je ne pouvais rien contre cette réaction physique. Je n’avais pris aucun plaisir jusqu’à maintenant et vous le saviez. Un « non » s’échappa de mes lèvres. Quand je sentis votre main sur mon intimité, je savais déjà ce qui allait suivre. Votre doigt entra en moi, ressorti et vint se pauser sur mes lèvres. Et l’ordre tomba « suce ». J’obéis, mes larmes repartant.

« Je suis toujours un menteur ? »

« Non, Maître »

« Combien de lettre dans menteur ? »

« Sept. Maître »

J’avais répondu la mort dans l’âme. Je vous vis partir et revenir avec dans la main, deux cannes, un paddle et la strappe. Vous avez tendu une canne à Maître S et m’ordonnais de compter. Chaque coup de canne étaient suivi d’un hurlement de douleur. Mes jambes me soutenaient à peine. Je n’en pouvais plus. Je fus soulagée quand j’entendis votre voix m’ordonner la position 11. Il me fallut moins d’une seconde pour la prendre. Mais je savais que la leçon n’était pas finie. Des frissons parcoururent tout mon corps à cette idée. Ce fut un bruit juste à côté de moi qui me fit relever la tête. Je découvris un bol d’eau à côté de mes mains. Je levais mes yeux vers vous et votre regard me répondit. Je me redressais et allais boire, comme un chien. Le message avait été clair et je n’allais certainement pas vous désobéir. Je repris la position juste après, attendant la suite de mon supplice.

Après vous être désaltérés, vous me demandez la position 6. J’obéis, me demandant ce que vous me réserviez. Vous m’ordonnez de me relevez et de prendre position sur la table en gardant les jambes serrées. J’obéis mécaniquement. Si je commençais à réfléchir, ce serait la fin. Le premier coup tomba, d’une puissance égale aux autres, mais sur le haut de mes cuisses. Je fus si surprise que aucun son ne sortit de ma bouche, malgré la douleur fulgurante. Je me cramponnais à la table, m’époumoner ne servirait à rien. Mes mains blanchissaient au fur et à mesure des coups. Je n’allais pas pouvoir m’assoir pendant des jours. J’allais supplier d’arrêter cette torture quand vous me dîtes que cette partie de la leçon était terminée. Vous ne me fesseriez plus, si, j’étais d’une obéissance complète. Aucune rébellion, une soumission totale. Si je venais à me louper, la strappe viendrait me remettre les idées en place. Mon sang se glaça dans mes veines. J’accueilli avec soulagement l’ordre d’aller au coin, à genoux.

En général, je déteste le coin. Mais là, je fus heureuse d’y être. J’entendis du mouvement dans mon dos, mais je ne bougeais pas d’un millimètre. AU bout d’un certain temps, vous me demandez de me relever et de vous faire face. Cela devait faire une bonne dizaine de minutes que j’étais au coin, car mes genoux protestèrent. Une fois face à vous, vous avez accroché une laisse à mon collier et pris mes poignets pour y déposer deux bracelets en cuir.

« Tu vas nous apporter deux verres d’apéritif et ensuite, tu prépareras la table pour le repas. »

« Bien, Maître »

J’apportais les deux verres puis prépara la table. Une vraie soumise ne déjeune pas avec son Maître. Je mis donc les couverts pour deux. Une fois l’apéritif fini, je fis le service à table, n’oubliant rien. Une fois ceci fait, je m’éloignais de la table de trois pas et attendit. Vous m’ordonnez la position 6, je la pris et fermais les yeux. Vous m’appelleriez si vous vouliez quelque chose. Un bruit de porcelaine me fit ouvrir les yeux. Devant moi, se trouvait une assiette et un bol d’eau. Je n’avais pas faim, ni soif. Je refermais les yeux. Ce fut votre voix, froide qui me sortit de ma torpeur.

« Je dois vraiment te demander de me ramener la strappe ? »

« Non, s’il vous plaît, Maître »

« Alors mange ! »

J’obéis à contrecœur. Je grognais silencieusement à l’expression « bonne petite ». Une fois le repas fini, je débarrassais la table et servait le café. Attrapant ma laisse, vous me conduisait au salon. Vous présentez devant ma bouche, ma queue de chienne. « Un conseil, applique-toi », je la lubrifié donc avec application. Nous n’aurions pas été en punition, ni avec du monde, je me serais amusée à ne pas vous la rendre si facilement. Mais, cela n’avait rien d’un jeu. J’ouvris donc la bouche quand vous me le demandiez.

« Bonne fille. Maintenant, offres-moi ton cul, comme la bonne chienne que tu es ! »

Je restais statufiée. Pendant une seconde, je ne bougeais pas. Une leçon d’appartenance, aviez-vous dit. Votre regard me disait que vous saviez ce que je pensais et que vous me demandiez beaucoup. Je me retournais doucement et vous offris mes fesses. Je n’oubliais pas la présence de Maître S, qui ne ratait rien du spectacle. J’étais rouge de honte. Vous mit en place ma queue et rajouter « le paysage est agréable à regarder. Ouvre les jambes !»

J’obéis, offrant ainsi un point de vue sur mon intimité, imprenable. Mes larmes reprirent sans prévenir. Au bout de cinq minutes, je fus autorisée à me relever et à m’allonger sur la table, sur le dos.

« Cette petite chienne est une gourmande. Vu que vous deviez jouer avec elle, faites vous donc plaisir, elle va être sage et se tenir tranquille. Parce que JE le VEUX »

Je me pétrifiais sur place. Pendant que vous parliez, vous aviez attaché mes mains ensemble. Je sentis les mains de Maître S me parcourir, appréciateur. Ses mains trouvèrent mes seins et je dus faire appel à toute ma volonté pour ne pas m’interposer. Ce fut encore plus dur, quand ses lèvres remplacèrent ses mains. Quand ses mains s’approchèrent de mon intimité, c’était trop. Jamais, je ne lui autorisé cela. Je resserrais les jambes et mes mains prirent le chemin pour arrêter les siennes. Ce fut les vôtres qu’elles trouvèrent. Quant votre bras passa devant ma bouche, je le mordis. J’avais mis l’Alpha au commande. Votre réaction fut immédiate. Une gifle tomba et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je me retrouvais en position diaper et la strappe heurta mes fesses violemment. Cinq coups suffirent à me faire rentre les armes totalement.

Je m’offris à Maître S sans protester. Cependant, il ne fit que me caresser, sans me pénétrer. Après un moment, je dus descendre de la table et me retrouvais à quatre pattes. Pendant que Maître S commenté son « expérience » de moi, je vous servais de repose pieds. Je n’avais plus la volonté de m’opposer à vous. Quant, je reçu l’ordre de me positionner à quatre pattes sur la table basse, j’obéis. Je sentis votre main soulever ma queue et caresser mon intimité. Un gémissement m’échappa.

Je vous sentis sortir de la pièce avec Maître S. Quelques minutes plus tard, vous rentriez à nouveau dans la pièce. Je ressentis votre chaleur dans mon dos, puis, vous étiez en moi. Vos va et viens était puissant, presque sans douceur. Malgré cela, mon corps réagit, les papillons commencèrent à décoller. Votre main passa dans mes cheveux, forçant ma cambrure. « Tu es à MOI, MA chose, MA soumise ». Vos coups de reins se firent plus puissants encore. Vous vous retirez de moi et présentez votre queue à ma bouche, je m’exécutais. « Applique-toi, je tiens à te rappeler que tu m’appartiens totalement ! ». Le message était clair. Vous vouliez terminer la leçon par une sodomie. Une fois, que vous fusse dur dans ma bouche, vous vous retiriez de moi et m’ordonnez de m’offrir totalement à vous. Je posais mon buste sur la table basse et m’offrit totalement à vous. Je vous suppliez de le faire. Vous en délicatesse, me pénétrant avec douceur.

Une fois entièrement en moi, vous me demandiez « À qui appartiens-tu ? » « A vous, Maître », « Parfaitement, ne l’oublie plus jamais ». Vous avez commencé un doux va et viens. Vous avez pris votre plaisir, sans chercher le mien. Mais, je méritais cela. Je m’offris le plus possible à vous, cherchant à vous facilitez la tache. Au bout de quelques minutes, vous éjaculiez sur mon dos.

Vous m’envoyiez prendre une douche. Je la pris doucement, changeant la température de l’eau afin de l’adapter à ma peau douloureuse. Je m’examinais dans la glace. Les marques sur mes cuisses prendraient un long moment avant de disparaître. J’aurais mal aux fesses pendant une bonne semaine. Cependant, j’avais mérité cette leçon. Je ne savais pas si, j’avais la permission de me rhabiller. Je me présentais donc au salon, avec pour seul habit, mon collier.

Vous étiez assis sur le canapé, fumant une cigarette. Mes larmes coulèrent doucement et je me jetais à vos pieds.

« Je suis désolée Maître. Tellement désolée. Je ne recommencerai plus jamais. Je vous en prie, accordez-moi votre pardon. S’il vous plaît »

Je ne sentis aucun mouvement de votre part. Après un moment assez long, je compris.

« Je comprends Maître. Je suis navrée »

Je m’éloignais de vos pieds. Le cœur en morceaux, les yeux embués de larmes, je dirigeais mes mains vers l’ouverture de mon collier, afin de vous le rendre. Votre main arrêta les miennes.

« Non ! »

« Mais ?! »

« Ce n’est pas ce que je souhaite. Mais plus jamais tu m’entends ! PLUS JAMAIS »

Je hochais la tête. Votre main me dirigea vers vos lèvres, pour un baiser tout en douceur. Il n’avait rien avoir avec celui de la leçon. Il avait la saveur du pardon et des retrouvailles. Vous m’entrainiez vers votre chambre, pour un moment de retrouvaille et de douceur.

mercredi 4 novembre 2020

Après la pluie, le beau temps

 


Décidément, il y avait des jours où, tout me revenait en mémoire. De ces jours de pluie, mornes et gris. Où la seule chose que vous pouvait faire c’est penser. Assise sur le rebord de la fenêtre, mes yeux farfouillent dans la chambre et tombent sur le coffret vernis. Celui d’un autre temps, qui contient les images d’un temps dépassé et révolu. Et si, le destin avait tourné autrement. Si, les choses s’étaient passées différemment. Je ne serais peut-être pas là où je suis, faisant ce que je fais.

Honnêtement, je ne sais pas. Je me lève et caresse du bout des doigts le bois vernis. En fait le tour, redessinant les contours de la rose sculptée (rosace gravée) en son centre. J’ouvre la boîte à bijoux se trouvant juste à côté et récupère la chaîne où à son bout, se trouve la clé en argent du coffret.

 

J’attrape le coffret et m’installe dans la pile d’oreiller ornant mon lit. Cela fait bien longtemps, que je ne l’ai pas ouvert. Mais aujourd’hui, j’ai envie d’un retour dans le passé. Est-ce le temps, je ne sais pas. J’insère la clé dans la serrure et tourne doucement celle-ci. Je soulève délicatement le couvercle, puis sort du coffre, trois photos, un écrin de velours noirs, un insigne de bateau et une rose rouge séchée.

 

Je prends la première photo. C’est celle d’un navire de croisière. Je me souviens, à l’époque, j’avais bataillé dure pour pouvoir la faire. Cela faisait des semaines que je rêvais de vacances. J’étais une acharnée du travail, cela n’a pas vraiment changé, mais là, j’avais vraiment eu besoin de vacances. J’ai embarqué pour une semaine de farniente totale, sur un navire quatre étoiles, en tout inclus. Il m’a fallut quelques heures pour m’habituer aux mouvements du bateau. Le troisième jour, nous avions une mer agitée. Je me trouvais vers l’avant du bateau (l’endroit où, quand le bateau bouge, vous êtes au courant), quand une vague de face, me fit perdre l’équilibre. Je fus rattrapée de justesse par un charmant jeune homme d’une trentaine d’année.

 

-          Et bien, vous avez failli voir de très prés le parquet Mademoiselle dit-il en souriant

-          Oui. Et je vous remercie de m’avoir rattrapé au vol dis-je tout en souriant

-          Mais il n’y a pas de quoi. Cela fait longtemps que vous êtes à bord ?

-          Cela fait trois jours. Mais j’avoue que je n’ai pas vraiment le pied marin. Et vous ?

-          Depuis le départ du navire de son port de base.

-          Oh ! Vous êtes un membre d’équipage ?

-          On peut dire cela ! me répondit-il avec un sourire et un regard énigmatique

-          J’en déduis donc que vous avez plus le pied marin que moi et que vous avez dû voir beaucoup de pays.

-          Oui, j’ai cette chance. J’ai quasiment fait le tour du monde à l’heure actuelle.

-          Oserais-je vous demander votre prénom ?

-          Bien sûr, Cassandra et vous ?

-          Jackson

-          Heureuse de faire votre connaissance.

-          Moi de même

 

 Nous avons continués à discuter, jusqu'à ce que nous soyons interrompus par un autre membre du personnel. Et là, je suis tombé des nues. La personne qui venait d’arriver, l’appela Commandant. Comme Commandant de bord du navire. Allez savoir pourquoi, j’ai viré à l’écarlate et lui a éclaté de rire. Avant de partir, il me demanda mon numéro de chambre. Je le lui donné sans savoir ce qu’il voulait en faire. Quand je suis arrivée à ma chambre environ deux heures plus tard, une invitation à manger à la table du Commandant, le soir même s’y trouvait. Le reste de la croisière, il m’a fait visiter une bonne partie du navire. De la cuisine, à la salle des machines, à la passerelle de commandement.

 

Pour mon dernier jour, il m’invita à prendre mon dernier petit déjeuner dans sa cabine avec lui. J’acceptai avec plaisir. Malgré le fait que ma raison me harcèle en me disant que c’était trop tôt, bien trop tôt, mon cœur battait déjà pour Jackson. A la fin du petit déjeuner, celui-ci me dit qu’il avait énormément apprécié les moments qu’on avait passés ensemble et qu’il espérait qu’il en était de même pour moi. Je lui répondis par l’affirmative. Il continua sur sa lancée en me disant qu’il aimerait bien que l’on se revoie une fois qu’il serait rentré de la dernière croisière. Je lui dis que je serais ravie de pouvoir continuer de le voir. Il me sourit et me tendit une petite boîte. Je la pris et l’ouvrit. Dedans, se trouvait un insigne avec les armoiries du navire. Je me levais donc de table en le remerciant pour aller l’embrasser sur la joue. J’allais me redresser quand sa main arrêta mon mouvement. Ses magnifiques yeux verts me demandèrent la permission. J’approuvais et fermais les yeux quand sa bouche se rapprocha de la mienne. Ce fut un baiser tout en douceur. Il me laissa aller à mon rythme. Je  lui ouvris l’accès à ma bouche. Sa langue s’y glissa, titillant délicatement la mienne, m’entraînant dans une danse folle mais tellement excitante.

Je suis descendue du navire, convaincue que mon âme sœur s’y trouvait.

 

Je dépose la photo juste sous l’insigne. Comme vous vous en doutais, Jackson et moi nous sommes revus quelques semaines plus tard. Et nous avons même fait plus que nous revoir.

La deuxième photo, a été prise en extérieur, sur un balcon, un soir d’été. Sur cette photo, Jackson et moi sourions bêtement à l’objectif, tout simplement heureux. Je me souviens de ce moment comme si c’était hier.

 

La journée touchée à sa fin, heureusement d’ailleurs. Malgré que ce fût une excellente, que dis-je une merveilleuse journée. Effectivement, Jackson et moi, venons de fêter nos fiançailles entourées de tous nos amis. Ceux-ci commencent à partir tout en nous remerciant pour cette excellente journée. Au bout d’une heure, il n’y a plus personne et nous sommes tous les deux assis sur le canapé. Jackson se relève, appuie sur le bouton démarrer du tourne-disque et une valse se fait entendre.

 

-          Ma très chère fiancée, m’accorderiez-vous cette danse ? Me demanda t-il en tendant la main

-          J’accepte avec grand plaisir, mon très cher futur époux !

 

Il m’entraîna au milieu du salon où, nous commençons à valser. Je me laisse emporter par la musique. Quand je pose mes yeux dans les siens, je n’y vois que de l’amour et une lueur d’autre chose. Il se penche vers moi et m’embrasse. Je lui offre l’accès à ma bouche avec plaisir. J’approfondis même notre baiser. La musique n’est pas finie, mais il s’en fiche.

 

Il me prend dans ses bras et se dirige dans notre chambre. Ses yeux verts sont assombris par un désir profond. Je n’ai toujours pas quitté ses lèvres, ma main a finit par venir caresser ses cheveux. Il me décroche de son cou et m’allonge délicatement sur le lit. Il se place au dessus de moi et commence à me couvrir de baiser. Il part du haut du cou et descends doucement, tout en défaisant les boutons de ma robe, ses baisers suivent le chemin de ses mains. Une fois arrivée à la ceinture de la robe, il écarte un peu plus le tissu et fait remonter ses mains délicatement puis les redescend. Il laisse des lignes de feu derrière lui. Il s’attaque doucement à la ceinture qu’il défait. Puis, il reprend son attaque de baisers et ses mains continues à défaire les boutons de ma robe. Une fois tous les boutons ouverts, il écarte totalement la robe et me caresse tendrement les cuisses tout en remontant vers le haut de mon bas. Il me le retire tout en couvrant l’intérieur de ma cuisse de baisers. Il recommence la même manœuvre de l’autre côté.

 

 Ensuite, il retire sa chemise et son pantalon. Il se rapproche à nouveau de moi. On se retrouve face à face, je me relève et l’embrasse à pleine bouche. Il en profite pour me retirer ma robe. Mes mains farfouillent dans ses cheveux, puis commencent un doux va et viens dans son dos. Il me rallonge sur le lit, ses mains s’attaquent à mon soutien-gorge. Une fois ma poitrine libre, il recommence à dessiner une ligne de feu mais cette fois-ci avec sa langue. Ma respiration se fait moins régulière, il est littéralement en train de m’allumer comme un brasier. Arrivé à ma petite culotte, il passe les doigts dans l’élastique et je lui donne un coup de main pour me l’enlever. Il recommence son allumage et je commence à avoir chaud. Il revient vers ma bouche et m’embrasse à nouveau. J’en profite qu’il soit à la bonne hauteur pour lui retirer son boxer. Je l’entends grogner et je souris. Il redescend vers ma poitrine et j’ai de nouveau du mal à respirer, allez comprendre. Mais tout cela ne le laisse pas indifférent.

Cette nuit-là, fut la plus belle de toute. Tout en douceur et en délicatesse. Nous avons pris un plaisir immense.

 

Je dépose la photo numéro deux sous l’écrin fermé. La dernière photo représente une gravure. Dessus, il y a un navire tourné vers le crépuscule, accompagné de dauphin. Je caresse la rose rouge séchée du bout des doigts et mon cœur se serre. J’aimerais tellement pouvoir l’oublier. Pouvoir effacer ceci de ma mémoire, mais je ne pourrais jamais, c’est gravé à jamais.

 

C’était un jour de printemps, il faisait beau dehors, les oiseaux commençaient à sortir de leurs nids et à nous envahir de leurs chants. J’étais en train de préparer un gâteau quand, Jackson se penche au dessus de mon épaule et me pique un bout de pâte.

 

-          Ce n’est pas bon de manger la pâte pas cuite !!! Tu vas avoir mal au ventre ! rouspétai-je, en lui tapant sur la main

-          Oui, mais c’est tellement bon mon amour ! me répond t-il en posant un baiser sur ma joue

-          Peut-être, mais c’est indigeste quand même ! Tu pars faire un tour en ULM ?

-          Oui, je serais rentré avant midi.

 

Et il partit en souriant. Jackson avait passé son brevet de pilote et depuis quelques  temps, il pilotait régulièrement. Mais, il n’est jamais rentré. Vers 10h30, j’ai reçu un coup de téléphone de l’aérodrome. Lors de son atterrissage, son pneu avant avait explosé et l’avion s’est retourné, l’éjectant du cockpit. Il venait d’être emmené d’urgence à l’hôpital.

J’ai accouru à l’hôpital. J’ai refusé de quitter sa chambre, le temps qu’il est resté dans le coma. L’opération avait été très lourde, mais on ignorait dans quel état il serait, en sortant du coma.

 

Cela faisait cinq jours. Je ne vivais plus et ne quittais pas sa chambre, sauf pour aller manger.

C’est lors du sixième jour qu’il se réveilla, je fis appeler le médecin. Il se mit à bouger et à essayer de parler. Qu’il essaye de bouger et de parler, était bon signe. Je reprenais espoir, il allait s’en sortir. Jusqu’à ce que tout d’un coup, il n’y eu plus aucun mouvement de sa part. Et là, le bip entêtant de la machine indiquant que son cœur ne bat plus. Je me suis jetée sur lui en larmes pour le réveiller, en le secouant. Les infirmières ont du presque m’arracher de lui. Je n’ai pas voulu sortir de la pièce, je voulais rester pour lui donner une raison de se battre, pour lui, pour nous. Mais son cœur n’est jamais reparti. Je me suis effondrée au bord de son lit, en larmes.

 

Il m’a fallut beaucoup de temps pour m’en remettre. Et je suis rentrée dans un monde bien différent, mais cela est une autre histoire.

 

Les yeux mouillés, je range dans le coffret tous ses souvenirs bons et moins bons. Je referme le coffret, me lève et le repose sur l’étagère. Je range la clé dans la boîte à bijou. Je me retourne vers la fenêtre et dans ce début de soirée, un rayon de soleil traverse les nuages. Comme quoi, certaines fois, le dicton dit vrai « Après la pluie, le beau temps ».

mardi 3 novembre 2020

Une humaine parmi les loups (partie1)

 


Cela faisait cinq ans que j’avais trouvé Alaska et Attila lors d’une randonnée en montagne. Ces deux petits bouts, perdus, seuls et littéralement tremblant de froid. Je les avais ramenés à la maison, nourris et réchauffés.

J’avais de quoi être fière d’eux et de moi. Ils étaient le couple Alpha d’une meute de douze loups. Enfin, plutôt treize, car je pouvais m’inclure dedans. J’étais totalement intégrée à la meute. J’étais avec Alaska, la seule à oser me « rebeller » contre Attila. Bon rebeller est un bien grand mot. Vu que pour moi, ils restent tout les deux mes deux peluches. Certes, avec des crocs et des griffes, mais mes peluches quand même.

 

Et j’étais pour eux une maman, donc j’avais quand même certains privilèges !

 

Me concernant, j’avais sous ma responsabilité, le secteur des loups de la réserve au grand complet. Tout passait par moi. Après tout, je passais quasiment ma vie à la réserve et auprès de la meute. J’avais mon diplôme de soigneur et je connaissais chaque membre de la meute, sa place, ainsi que leurs différents soucis de santé ou goût alimentaire. Et, je bénéficiais de la faveur du couple Alpha.

Il n’était pas rare que mes collègues, trouvent mes affaires dans la salle attenante à l’enclos des loups et moi endormie auprès d’eux, comme si c’était parfaitement normal. Ce qui pour moi l’est. Je devrais peut-être me présenter, je m’appelle Cassandra. Cassy pour les intimes et je me rapproche de la trentaine.

 

Vu ce que je viens de vous dire, vous devez penser que ma vie sociale ne doit pas être bien développée. Vous avez parfaitement raison, je suis une solitaire de nature, éprise de liberté et qui a appris bien trop tôt, que la vie pouvait être bien cruelle. Je me suis donc tourné vers les animaux. Ayant un certain feeling avec les animaux sauvages, j’en ai fait mon métier. J’en ai d’abord soigné toutes sortes, avant de me spécialiser sur les loups avec Alaska et Attila.

J’ai eu cependant ma période de socialisation. Elle m’a appris que, aimer quelqu’un est douloureux, même si c’est aussi une grande joie et un pur bonheur.

 

Je reste cependant quelqu’un qui à besoin d’un certain cadre et qui a besoin d’être remise dans le droit chemin de temps en temps. C’est pour cela que la vie avec la meute me convient très bien d’ailleurs. Mais c’est aussi pour cela, que j’ai besoin de quelqu’un pour me recadrer et je suis une adepte de la fessée et du BDSM. J’ai fait des rencontres et un petit bout de chemin dans ce monde. Des rencontres que je préfèrerai oublier pour certaines et d’autres carrément fabuleuses. Et puis, j’ai rencontré Théo.

 

La première fois que je l’ai vu, je savais qu’il serait capable de prendre le dessus sur moi au besoin. J’ai beau être gentille, je sais être sacrément bornée, têtue, éprise de liberté et sauvage, quand je mis mets.

 

Je ne m’étais pas trompée. Quand nous nous sommes décidés à commencer une relation d’attitrée, nous avions mis en place des règles. Règles qui faisaient en sorte de me donner un rythme de vie régulier. Pour quelqu’un passant sa vie entourée de loups, vous vous doutez bien que, la régularité des repas, du sommeil, etc, était clairement le cadet de mes soucis.

Pendant quelques temps, il me laissa la main libre. Mais il se rendit vite compte qu’au bout d’un mois, il n’y avait pas vraiment d’évolution.

 

Il commença d’abord par venir faire les courses avec moi, pour une quinzaine de jours. Il ne devait rien rester dans mon frigo à son prochain passage chez moi. Si ce n’était pas le cas, je risquais fort d’avoir du mal à m’asseoir pour un moment. Mon frigo fut vide à son retour.

 

Non pas que j’eus peur de la sanction, non. Simplement, j’ai aussi besoin de m’alimenter. C’est chose que j’ai faîtes, sauf, qu’il n’avait en aucun cas précisé, que je devais le faire à des horaires normaux….

Je jouais sur les mots ? Oui, absolument !

 

Je fus prise au piège à mes premières vacances chez lui. Je picorais au repas et avais tendance à grignoter en dehors. Enfin grignoter…. Plutôt manger un jambon-beurre à 23h le soir.

Au bout de cinq jours, il ne pouvait plus mettre cela sur le compte du changement d’environnement, mais bien sur une habitude alimentaire. Quant-il me posa la question, je lui répondis la vérité. Non, je n’avais pas réussi à trouver un rythme plus raisonnable et que certes, je n’avais pas vraiment essayé.

 

Ma réponse ne lui fit pas plaisir, mais elle avait le mérite d’être honnête et j’assumais toujours les conséquences de mes actes.  Je me souviens comme si c’était hier de cette punition. C’était un lundi soir de printemps.

 

FLASHBACK

 

Nous venions de rentrer de promenade et malgré l’ambiance détendue du moment, nous savions lui comme moi, que cela n’allait pas vraiment durer.

Après nous être rafraîchit, il se posta droit devant moi et me dis :

 

_ Je crois que nous avons une affaire à régler tous les deux.

_ Oui, je suppose qu’il est temps. Il est inutile de faire durer ce genre de chose.

_ Je suis bien d’accord avec toi. Alors dis-moi, ce que je te reproche

_ De ne pas mettre en application tes consignes et t’avoir toujours un rythme de vie décalé.

_ Exactement. Et donc, cela mérite une punition, n’est-ce pas ?

_ Oui, monsieur.

_ Bien. Alors pour l’instant, tu vas au coin, mains sur la tête. Dépêche-toi !

 

Je m’exécutais sans tarder. J’entendis le bruit d’une chaise qu’on déplace, puis des mouvements derrière-moi. Il me sortit du coin par l’oreille, me ramena à la chaise, s’assit dessus et m’ordonna de baisser mon pantalon. Il eut un long moment de flottement. Je grinçais des dents. Pour moi, ce n’était pas mon rôle. C’était lui le fesseur, pas moi. Une claque sur la cuisse me signifiant son impatience, me fit obtempérer.

Une fois cela fait, il me coucha sur ses genoux et baissa ma culotte. Il me fessa pendant dix bonnes minutes tout en me sermonnant. Ses claques qui étaient d’intensité moyenne au départ, prenaient en puissance au fil du temps. Je finis par danser sur ses genoux tellement mes fesses me chauffaient. Elles avaient une jolie couleur rouge vif. Il me releva de ses genoux et me renvoya au coin en m’interdisant de toucher à mes fesses. L’envie me démangea sérieusement, mais je ne voulais pas le mettre plus en colère. Il me fit sortir du coin cinq minutes plus tard et m’ordonna de poser les mains sur le siège de la chaise.

 

_ Je vais te donner 20 coups de canne anglaise, afin que je sois sûr que tu ne recommence pas.

Et je veux que tu les comptes. C’est clair ?

_ Oui, monsieur.

_ Bien, alors on y va. Dit il en faisant tomber le premier coup

_... Un….

 

Il me coupa le souffle. Avec les fesses déjà chauffées par la fessée manuelle, j’eu l’impression qu’une barre de feu se posa sur mes fesses. Je dus faire un effort pour ne pas me redresser. Au bout de quinze coups, j’étais en sueurs et des larmes perlaient. Mais je méritais cette punition. Il m’avait laissé quasiment quatre mois, pour équilibrer mon rythme de vie. Je pleurais au vingtième coup. 

 

Il ne me renvoya pas au coin et me laissa reprendre mon souffle. Il me prit ensuite dans ses bras en me disant que j’étais pardonnée mais que je n’aurais pas le droit à la crème, il voulait que je garde les marques quelques temps, comme un rappel.

 

FIN DU FLASBACK

 

Ce fut une première punition mémorable. Ce ne fut pas la seule, car par la suite, il y en eu d’autre, pas beaucoup certes. Mais tout cela fait partie du passé. J’ai quitté Théo depuis. Notre relation avait évolué et plutôt dans le bon sens. Mais au fil du temps, je me suis rendue compte que malgré tout l’amour que je lui portais, je n’étais pas une femme pour lui je n’étais pas celle qu’il lui fallait. Donc, j’ai commencé par m’éloigner petit à petit. Mes venues sont devenues moins fréquentes, puis je lui ai demandé de ne plus être son attitrée. Ce ne fut pas simple, mais étant quelqu’un de très respectueux, il accepta. Puis, je ne suis plus venue chez lui et je lui donne très peu de nouvelle.

 

Je viens encore de passer une nuit auprès des loups. Décidément, cela devient très récurant. Trop, comme dirais Fitg, mon collègue et meilleur ami. Pour lui, je n’ai plus de vie depuis que j’ai quitté Théo. C’est peut-être vrai, mais c’est mon choix. Je vais donc prendre une bonne douche chaude, avant de préparer le petit déjeuner des loups et le mien. Je passe devant mon téléphone, où je vois un appel manqué. Je regarde de qui et je vois écrit Théo. Il y a un message vocal, mais je ne l’écoute pas. Cette voix chaude, cela fait un moment que j’aimerai l’entendre, mais ce serait se faire souffrir pour rien.

 

Je retourne donc dans la cuisine faire couler mon café et préparer le petit déjeuner.

La meute a le droit à sa ration de fruits, le loup étant omnivore, j’ai donné l’habitude à la meute d’avoir des fruits le matin.  J’apporte donc à la meute son petit déjeuner puis viens récupérer le mien.  Je m’installe auprès d’Alaska et d’Attila. De toute façon, je me ferais grogner dessus, si je ne venais pas auprès d’eux. Je leur ai donné de mauvaises habitudes à ces deux-là, mais ils sont tellement beaux. Une fois leur repas fini, Alaska viens s’allonger auprès de moi en posant sa tête sur mes genoux et Attila, s’amuse avec mes cheveux, que j’ai de lâchés pour une fois. Il faut dire que vu qu’ils sont longs jusqu'à plus de mi-dos, on peut comprendre qu’ils le soient rarement.

 

C’est le soudain arrêt d’Attila de jouer avec mes cheveux, qui me sort de ma rêverie. Dans la foulée, Alaska se redresse et fixe un point à côté de l’entrée de l’enclos d’hiver. Une personne se trouve là. L’agitation d’Attila et le soudain rassemblement de la meute, m’indiquent que ce n’est pas une personne connue d’eux. Bon quel est l’inconscient venu rendre visite à la meute, en rentrant carrément dans l’enclos d’été. Certes, nous sommes encore au printemps, donc la meute n’y a pas accès, mais cela reste son territoire.

 

Je tourne la tête vers la grande baie vitrée, où Fitg, me fait de grands sourires avec le pouce en l’air. D’accord, c’est lui qui a fait entrer cette personne. Je m’arrête net, quand j’entends la voix de la personne me dire bonjour. Non ce n’est pas possible. Théo… Moi qui ne voulais pas réentendre cette voix chaude qui résonne en moi, voilà qu’il est carrément devant moi. Fitg, espèce de traître !!!!

 

Attila se basant sur ma réaction, se poste devant moi, rendant les trois derniers mètres compliqués, car à chaque pas, je manque de lui marcher dessus. Alaska se trouve à ma droite, pas aussi tendue que son alpha, mais méfiante. Je finis de me rapprocher et dit :

 

_ Bonjour Théo

_ Tu es bien entourée dis-moi

_ Oui, mais cela ne devrait pas t’étonner. Je ne t’ai jamais caché mon métier.

_ Ce n’est pas le cas. Cassandra, il faut qu’on parle

 

A suivre….

 

Je me fige sur place. Il voulait parler avec moi. Non, ce n’était pas possible. Je me mets à trembler, en tout cas mes mains. Non, je ne veux pas parler avec lui. Si, je lui laissais le temps de me parler, mon cœur l’écouterait et je ne veux pas.

 

_ Cassandra répète t-il d’un ton ferme

 

Il y a quelques temps, ce ton m’aurait fait obtempérer de suite. Mais, je n’étais plus son attitrée, je n’avais plus à obtempérer.

 

_ Tu es toujours un dominant. Un alpha…. Pas habitué à ce que l’on se rebelle contre lui. Tu me fais penser à lui ! Dis-je en désignant Attila, dont la nervosité avait fait se rassembler la meute dans mon dos

_ Je suppose que c’est le fameux Attila, Alpha de la meute. Et que la magnifique louve qui se presse à ta main est Alaska.

_ Oui sa compagne.

_ Je veux que l’on parle Cassandra. Ce qui se passe entre nous, ne me convient pas.

_ Il n’y a rien à dire Théo. Je ne suis pas quelqu’un pour toi dis-je en passant ma main dans la fourrure douce et rassurante d’Alaska

_ Ce n’est pas mon point de vue ! répondit-il en haussant le ton

 

Mauvaise idée que de hausser le ton, sur le territoire de la meute et envers un de ses membres. En bon alpha, Attila grogne et se tasse, Alaska attrape ma manche et me tire vers l’arrière.

 

_ Crier devant un loup alpha est une mauvaise idée. Surtout quand pour lui, vous menacez un membre de sa meute. Je sais que ce n’est pas ton point de vue. Mais ce n’est pas l’endroit pour ce type de discussion.

_ Alors viens, allons prendre un petit déjeuner !

_ J’ai déjà pris mon petit déjeuner et nous avons beaucoup de visite aujourd’hui. Je ne peux me permettre de laisser la meute seule

_ Tu ne peux ou tu ne veux ?

_ Les deux. Pour moi, les choses sont claires. Il n’y a plus rien entre nous.

 

Il esquissa un pas en avant et je reculais par instinct. Je savais, je savais que si je le laissais me toucher, ce serait la fin. Mon corps réagirait aussi naturellement, que réagissait mon cœur à sa voix. Mais, si je pouvais faire taire mon cœur, je ne pouvais pas contrôler totalement les réactions de mon corps.

Ma réaction, fit réagir la meute. Attila et Alaska se placèrent entre nous, pas spécialement conviviaux, tandis que les loups les plus dominants de la meute, se mirent à mes côtés.

 

_ Ta réaction te trahis Cassy. Pourquoi ne pas vouloir que je t’approche dans ce cas ?

_ Je te le répète, ce n’est pas le lieu pour ce genre de discussion dis-je exaspérée, en caressant doucement Attila et Alaska

_ Ce soir alors. Un rendez-vous Cassandra. Je veux juste que l’on discute et de préférence devant un bon repas. Je serais au moins certain, que tu auras mangé convenablement aujourd’hui.

 

Je le regarde dans les yeux et lève les yeux au ciel en soupirant. Le regard de Théo s’assombrit, il y a quelques temps, j’aurais reçu une dizaine de claques pour ce type de provocation. Surtout vu l’importance du sujet. Et je ne les aurais pas forcément prises à la main.

 

_ Cassandra…. Gronde t-il

_ Je n’ai pas changé tu sais. Je suis toujours une oméga. A la différence d’avant, tu ne peux plus me recadrer pour ça.

_ Oui, mais c’est aussi cela qui fait ton charme. Me réponds t’il en me souriant

 

Mon cœur s’arrête, ainsi que mes mains caressant mes deux alphas. Alaska me lèche les doigts comme pour me ramener auprès d’elle.

 

_ Ce soir. Je te laisse le choix du restaurant.

_ Très bien. Je viendrais te chercher ici. A 19h précise.

_ Je n’ai jamais vraiment été douée pour les horaires.

_ Je le sais, c’est pour cela que JE viendrai.

_ C’est toi qui vois. Il faut que je te laisse, j’ai beaucoup de travail.

_ Moi aussi. N’oublie pas Cassandra, 19h ce soir.

_ Au revoir Théo.

_ A plus tard Cassy

 

Et il repart. Il faut que je m’assois. Finalement, l’appui d’un tronc sera suffisant. Une fois qu’Attila est certain que Théo est bien parti, il me rejoint et viens chercher des câlins.

Il n’est pas habitué à me sentir aussi tendue et nerveuse. En général, c’est moi la plus zen de la famille. Je finis par m’asseoir le dos contre l’arbre. Alaska et Attila pose chacun leur tête sur une de mes jambes. Le reste de la meute retourne à ses petites habitudes, tout en restant suffisamment proche pour le cas où.

 

Je gratte derrière les oreilles mes deux bébés. Mais qu’est-ce que j’ai fait seigneur ? Je viens sérieusement d’accepter un dîner avec Théo ?

Je suis une idiote ! Le porte-drapeau des idiotes même ! Je ne pouvais pas aller à ce dîner, impossible. Mon comportement est la meilleure solution, ne lui en déplaise !

Et puis de toute façon, il n’y avait qu’un responsable de tout ce qui venait de se passer. La personne qui avait laissé entrer Théo dans l’enclos d’hiver. FITGERALD ALBERT LOUIS CURTS ou mon futur ex meilleur ami. Il va m’entendre lui ! J’embrasse mes deux peluches et retourne franchement motivée vers la salle.

 

Fitg me regarde arriver avec un sourire jusqu’aux oreilles. Il va pas le garder longtemps son sourire vous pouvez me croire !

Je rentre dans  la salle et referme calmement la porte. Calme avant la tempête ? Comment vous avez deviné…

 

_ Alors ? Alors ? Alors ? Ça y est ? Vous êtes de nouveau ensemble ? me demande t-il piaillant d’impatience

_ Fiiitgggg !!!!

_ Quoiiiiii ?! Tu peux bien me le dire non ? Après tout, c’est grâce à moi !!! Et puis, tu peux me dire tout ce que tu veux, il m’a dit « à ce soir » donc…. Me dit-il avec un grand sourire

 

Je me dirige toujours aussi calme vers la corbeille de fruits pleine de pomme. Je me poste à côté d’elle et attrape une pomme avant de lui lancer en pleine figure, en lui criant dessus

 

_ Espèce de traître !!! Je t’en ficherai moi !!!! Grâce, grâce !!! A cause tu veux dire !!!

_ Cass… Arrête de….. Non mais…. Aïeuh !!!

_ Tu mériterais que je m’arrête à la saint glinglin !!!!! Hurlais-je en arrivant à court de pomme

 

Il y a de la pomme de partout. Fitg c’est réfugié derrière le fauteuil en attendant la fin de cette attaque surprise. Il passe doucement la tête par-dessus le fauteuil et demande :

 

_ ça y est ? C’est fini

_ Pas trop le choix, plus de munition… marmonnai-je

_ Cassy, je ne comprends pas. Pourquoi ne pas vouloir alors que tu étais si heureuse avec lui ?

_ Laisse tomber Fitg… Il n’y a rien à comprendre dis-je en m’asseyant sur une des chaises

_ SI ! Depuis votre séparation, tu passes encore plus de temps ici qu’avant. Ta vie sociale est carrément inexistante.

_ Je suis une asociale, tu devrais le savoir depuis le temps.

_ Cass….

_ Arrête de t’inquiéter lui répondis-je en l’embrassant sur la joue, je vais bien.

 

Je suis retournée dans l’enclos. La matinée passa très vite. Entre les premières visites des habitués et celles des écoliers, je n’ai plus le temps de penser à rien. L’après-midi se déroule bien. Il est environ seize heures, quand j’entends des éclats de voix. Une personne avec son téléphone en haut parleur est devant l’enclos d’été. La meute est assez fatiguée, je me rapproche donc de cette bruyante personne. J’allais l’interrompre quand la voix sortant de son téléphone me paralyse.

 

_ Que je sache je ne t’avais pas donné la permission !!!!

_ Non, c’est vrai. Mais je ne voyais pas le mal !

_ Tu n’as pas à vouloir, nous réglerons cela à ton retour ! Tonna la voix de Théo

_ Bien, Maître…

 

Mon cœur s’arrêta et je repartis en courant vers l’enclos d’hiver. J’avais été une belle idiote. Il avait déjà sa soumise et vu le top model, je ne ferais jamais le poids. Qu’il aille se faire voir !!!!! On n’est pas prêt de se revoir. Qu’il fasse sa vie et me laisse faire la mienne. Je ne veux plus jamais le revoir. Malgré moi, les larmes coulent toutes seules.

Je rentre dans la salle de repos où Fitg est en train de prendre une pause bien méritée. Il lève la tête vers moi et soudain sa main reposa sa tasse de café. Il se lève et me prends dans ses bras. Mes larmes se transforment en sanglots.

 

_ Cassy, qu’est-ce qui t’arrive ?

_... Théo….

_ Quoi Théo ?

_ Il… Il… Il s’est fichu de moi, il a déjà une soumise attitrée et version top model… dis-je entre deux sanglots

_ Cassy … ma belle… tu n’as rien d’un laideron voyons !

_ Je n’ai rien d’un top model Fitg ! Dis-je en essayant de me calmer

_ Tu n’es pas en état d’avoir cette discussion me répondit-il en souriant, prends-toi un café et après, récupère tes deux loulous et installez – vous dans l’enclos d’été. Ça te fera du bien de vous retrouvez en tête à tête, je m’occupe du reste de la meute !

_ Merci Fitg ! Dis-je en l’embrassant sur la joue

_ Je t’en prie ma belle

_ N’oublie pas de laisser la porte ouverte entre les deux enclos ! dis-je en m’éloignant

_ Oui, je sais ! Rigola t-il Histoire que la meute puisse rejoindre son Alpha au besoin

 

Je rentrais dans l’enclos, appelait Attila et Alaska, puis me rendit dans l’enclos d’été.

C’était très rare que je fasse ce genre de chose. Mais, ce soir j’en avais besoin et je n’avais aucune inquiétude pour le reste de la meute, vu que Fitg était là. Il n’était certes pas considéré comme moi par la meute, mais il en faisait quand même un peu partie. D’accord, il était tout en bas de l’échelle pour elle, mais il y avait sa place. Et puis, il avait un avantage certain. C’était lui qui ramenait le repas ! Rire

 

Après leur avoir donné le repas du soir, Attila revint avec la corde de jeu. C’est une corde avec un nœud à chaque bout de deux mètres environ. Au départ, le jeu est parti d’une de mes écharpes. Les deux petits ayant vu un bout voler avec le vent, l’on attrapés et on tirés. Dieu merci, l’écharpe ce jour-là, c’est défait de mon cou.  Au début, ils étaient tout les deux contre moi. Au jour d’aujourd’hui, c’est garçon contre filles. Avec le temps, Attila a pris en puissance du coup, je ne faisais plus le poids toute seule. D’un commun accord, Alaska a décidée de s’allier à moi afin d’équilibrer les forces. Cela permet,  à Attila d’utiliser toute sa force, à moi et Alaska d’avoir une chance de gagner à ce petit jeu.

 

Nous étions en train de jouer depuis cinq bonnes minutes, quant tout à coup, je me retrouvais seule face à Attila. Ce départ imprévu d’Alaska, causa ma perte. Je me retrouvais propulsée en avant, étalée par terre face au sol. Je relevais la tête et tombé sur un Attila totalement désolé qui vint me faire une léchouille pour s’excuser. Je m’assois et me tourne vers Alaska. Elle était postée à deux mètres devant nous en position d’attaque. On avait tout d’un couple comique avec Attila, le regard choqué et la bouche grande ouverte. On a eu le réflexe de se regarder avant de reporter notre attention sur Alaska. Il y avait quelqu’un qui était entré dans l’enclos d’hiver.

 

_ Vous avez la même tête toi et ton loup. Comme si la réaction n’était pas habituelle.

 

Théo !! Il devait être 19h. A la voix, Attila tiqua et fonça aux côtés d’Alaska version clone.

 

_ Elle est inhabituelle. En général, c’est plus Attila qui réagit de cette manière. Qu’est-ce que tu veux Théo ?

_ Toi. Il est 19h, on a rendez-vous ensemble je te rappelle.

_ Non, je ne crois pas.

_ Quoi ?!

_Oui, ce n’est pas avec moi que tu as rendez-vous, mais plutôt avec une jolie blonde aux yeux verts !!

_ Ne joue pas à ça Cassandra!

_ Je ne joue pas Théo.

 

Il essaya de s’approcher. Attila et Alaska commencèrent à se tasser et à montrer les crocs. De mon côté, je reculais.

 

_ Rappelle tes chiens de gardes ! Ordonna-t-il

_ Ce ne sont pas des chiens et je n’ai aucune influence dans ce type de configuration. Ce sont eux les Alphas.

_ CASSANDRA !!! Hurla t-il

 

Décidément, il ne comprendrait jamais… Attila poussa un hurlement que j’avais très rarement entendu. Si rarement, que je ne me souviens plus de ce qu’il veut dire. Après cela, il commença à se rapprocher de Théo, avec Alaska à son côté, avec une animosité presque palpable.

 

_ Je n’ai plus à t’obéir que je sache, ce n’est pas moi ta soumise officielle.

 

Je me sentis soudainement très entourée. Et en fait, c’était le cas, la meute au complet venait de rejoindre ses alphas. Je commençais à fatiguer nerveusement et les larmes commencèrent à couler.

 

_ Explique-toi Cassandra !

_ Vas retrouver ta soumise, elle t’attend certainement et à mon avis en tremblant vu le ton de ta voix cet après-midi.

_ C’est toi que je veux !

_ Et moi je ne veux plus jamais te voir !!

 

Un autre hurlement d’Attila et la meute se mit devant moi. Alaska me regarda et suite à un mouvement de sa part, une partie de la meute commença à me faire reculer afin de me mettre en sûreté. A ma grande surprise, je vis Fitg passer à côté de moi, me serrer le bras et se mettre face à Théo.

 

_ Tu ferais bien de t’en aller Théo. Tu as suffisamment fait de mal comme ça. De plus, tu es sur le territoire de la meute. Tu représentes une menace, alors va t’en !

_ Ce n’est pas fini Cassandra !

 

Je me retournais vers lui, les yeux mouillés de larmes.

 

_ SI et pour toujours !

 

Je me suis rendue dans la partie couverte de l’enclos, où Fitg avait déjà mis en place mon campement pour la nuit.

Trois minutes plus tard, Alaska et Attila vint me faire des tonnes de léchouilles et s’installèrent chacun d’un côté. La meute s’installa autour de nous et je m’endormis avec Alaska dans les bras.

 

Je me réveillais vers 06h30. Avais-je bien dormi ? Non. Mais ce n’était pas bien grave. J’allais terminer la préparation du petit déjeuner de la meute (que Fitg avait déjà commencé à mon avis) et après, j’irais me terrer dans mon appartement pour les prochaines 48h. Mais bon, avant cela, retour salle de préparation et un bon café avant toute chose.

 

Je rentre dans la salle attenante de l’enclos quand, comme je l’avais prédit, Fitg étale les fruits du petit déjeuner.

 

-          Nom de dieu, Cassy tu as une tête de ….

-          Déterrée ?

-          Non, une déterrée aurait meilleure mine me répond t-il avec un grand sourire

 

Pour toute réponse, je lui tire la langue en faisant couler une dose de café fumant dans une tasse. Je l’aide à terminer le repas et à nourrir la meute. Celle-ci est encore un peu tendue mais rien de bien méchant. Nous attendons l’équipe de relève puis je rentre à mon appartement et m’enfouis dans ma couette.

 

J’étais gentiment en train de me promener dans un champ de fleurs sauvage, quand une sonnerie stridente vint me déranger. J’essaye de l’oublier mais cette espèce de casse-pieds finit par me tirer de mon joli rêve. Je me retourne et décroche avec une voix pâteuse sans regarder le numéro

 

-          oui, allo…

-          Cass ? Tu as une drôle de voix, ça va ? me demanda Fitg

-          Oui, ça va. Tu viens juste de me réveiller dis-je en baillant lamentablement

-          A 16H ?!?!

-          J’ai le droit de faire ma marmotte de temps en temps non ? Qu’est ce qui se passe ?

-          Oui, tu as parfaitement le droit. J’ai un petit service à  te demander, enfin plutôt un gros… dit-il soudainement tendu

-          Je t’écoute dis-je subitement réveillée

-          Et bien voilà … Comment dire…. Liz n’est pas vraiment en forme, elle a une tendinite à la cheville, donc elle ne peut pas trop bouger… Et…..

-          Et ?

-          J’ai une démonstration à donner au club du coup je n’ai plus personne je sais bien que ça ne t’arrange pas mais tu veux bien m’accompagner en tant que soumise pour m’assister ce soir ? dit-il d’une seule traite sans respirer

-          Respire Fitg ! (je l’entends prendre une grande inspiration) Tu as raison, ça ne m’arrange pas. Mais je ne vais pas te laisser en plan comme ça. Par contre, je vais avoir besoin des compétences de Liz pour qu’elle me fasse ressembler à quelque chose.

-          Pas de soucis Cassy, je m’occupe de te rendre à tomber ! me répondit-elle enjouée

-          Merci !

-          Ne la remercie pas trop vite, elle risque bien de te prendre pour une poupée me dit Fitg

 

Nous éclatons de rire et convenons d’un rendez-vous à 18h. Mais, je vais peut-être vous dire qui est Liz.

Liz ou Elizabeth est la compagne et soumise de Fitg depuis deux ans maintenant. Ils se sont rencontrés et ont eu le coup de foudre. Ignorant au début, totalement leur attirance commune pour le BDSM, ils ont joués chacun de leur côté se retrouvant un jour nez à nez dans un club. Depuis, ils jouent en couple. Dans la vie normale, Liz est esthéticienne et coiffeuse. D’où ma demande d’aide (pas folle la guêpe).

 

Le club où se produit Fitg est un endroit huppé et d’un haut niveau social, il ne faut donc pas se louper. Je me tire de mon lit et ouvre mon armoire. Je sais ce que je cherche. Il a parlé d’une démonstration, donc cela veut dire fouet, ou aiguille (aïe !), bref, ma robe corset rouge et noir, séparable en deux parties (jupe et corset), des bas noirs et une paire de talon rouge, ira parfaitement. Il est 16h30, cela me laisse tout juste le temps de me doucher, de laver la cascade me servant de chevelure et de me rendre chez Fitg.

 

J’arrive à l’heure. Fitg me fait entrer et me propose un verre, que j’accepte avec plaisir. On papote et ne voyant toujours pas arriver Liz, je lui demande où elle se trouve.

 

-          Elle prépare tout ce qu’il faut pour s’occuper de ton cas ! me répond t-il avec un grand sourire

-          Je dois commencer à m’inquiéter c’est ça ? Dis-je sur le ton de la plaisanterie

-          Si tu lui réponds oui, le canapé risque de devenir ton meilleur ami !! Salut Cassy !

 

C’était du Liz tout craché. Elle était peut-être une soumise dans le monde du BDSM, mais dans la vraie vie, ce petit lot d’1m65 belle comme un cœur avait un caractère bien trempé. Nous avons tout de suite sympathisées. Il faut dire que c’est une perle, sauf que si tu lui marches un peu trop sur les pieds, là, attention les dégâts ! Mais c’est aussi pour cela que je l’adore.

 

-          Coucou Liz ! J’espère que celui qui t’a fait ça est en plus mauvais état que toi ! dis-je en voyant sa cheville bandée

-          Non, malheureusement…. Le béton c’est sacrément résistant !

-          Liz a dérapé sur un trottoir et voilà le résultat  dit Fitg en lui servant un verre

-          Ça aurait pu être pire, j’aurais pu me briser la cheville. Tu me montres la tenue que tu as choisie s’il te plaît !

-          Oui, bien sûr !

 

Je dévoile ma tenue et j’entends Fitg siffler. Liz me regarde avec un grand sourire, repars et revient avec un écrin de velours bleu nuit.

 

-          Je me doutais que tu n’emporterais pas le tien et je le comprends parfaitement. Tu me l’as offert pour ma première soirée avec Fitg, vu que celui que nous avions choisi n’était pas encore arrivé. Je ne l’ai certes pas remis depuis, ce n’est pas vraiment mon style. Mais je l’ai toujours conservé. Je n’y ai apporté qu’une seule modification, j’y ai retiré l’anneau. Tu n’appartiens à personne. Me dit-elle en me tendant l’écrin

 

Je sais donc ce qui s’y trouve. Un collier de soumission. Le mien pour être précis. Enfin, celui que j’avais avant que Théo m’en offre un autre. Il est très fin à peine un centimètre de hauteur, en cuir et dentelle noir, ornée de strass. Je passe doucement les doigts dessus. Je referme l’écrin et le pose sur la table.

 

Liz m’emmène vers sa chambre où m’attend tout ce qu’il faut pour que je ressemble à une soumise présentable. Après 1h30 de travail acharné, je suis enfin prête. Liz a fait un travail fabuleux. Surtout au niveau des cheveux. La pauvre, elle s’est un peu battue. Elle a d’abord fait une petite queue de cheval, puis à fait une tresse. Ensuite, elle a remonté le tout en espèce de chignon très compliqué (je serais incapable de le refaire). Le tout est maintenu par une pince pleine de strass noir sur le dessus. Avec tout cela, s’ajoutent la tenue et le maquillage qui va bien. Fitg est lui aussi très élégant. Il ouvre l’écrin, passe dernière moi, caresse le loup dormant tatoué sur la base de mon cou et me met le collier. Avant de nous laisser partir, Liz donne les derniers conseils à Fitg.

 

-          Tu peux moduler la coiffure de Cassy à ta guise mais par contre, une fois que tu as défait la tresse, si tu veux la refaire, bon courage ! lui dit-elle

-          D’accord, mais non pour la séance, je ne tiens pas à la décoiffer. Et puis après, tout dépendra si elle est sage.

 

Je le regarde et je lui tire la langue avec un grand sourire. Il me sourit et me colle une claque sur les fesses. Bon ça commence bien ! lol

 

Nous arrivons au club à 20h30. Le lieu n’a pas vraiment changé. Il est toujours toute en élégance et en classe. Les couleurs claires de l’espace centrale, les espaces personnels, la scène aux couleurs du BDSM, tout est prévu pour le bien-être des clients, avec un service impeccable. Nous entrons et nous sommes pris en charge par un serveur des plus charmants, que je n’avais jamais vus. Nous sommes emmenés à une table pour trois, dans un des espaces personnels. Fitg s’assoit et m’autorise à faire de même. Le serveur nous ramène le verre de champagne de bienvenue et quelques biscuits apéritifs. Nous étions en train de discuter, quand Claude, le gérant du club vint  notre table :

 

-          Maître Chayton, quel plaisir de vous revoir parmi nous !

-          Le plaisir est partagé Claude ! Vous vous souvenez de Tala-Lou ? répondit Fitg en souriant

-          Bien entendu. Quant on l’a vu danser sous vos fouets, on a du mal à l’oublier. Dit-il en me faisant un baisemain

-          Merci beaucoup Claude. Il est vrai que j’aime beaucoup les fouets, surtout s’ils sont entre les mains de Maître Chayton. Répondis-je en souriant

-          Et à ce que je vois, c’est vous qui servirait d’assistante.

-          Oui, la pauvre Enola à une cheville d’abîmée, je joue donc les remplaçantes

-          Tala-Lou !! gronda Fitg

-          Ne la grondez pas voyons. Ce n’est pas vraiment le terme approprié, mais c’est la vérité lui dit Claude en me faisant un clin d’œil

-          Je ne la punirai donc pas grâce à vous. Même si ce type de phrases m’horripile ! répondit Fitg en me fusillant du regard

-          Je vais continuer mon petit tour, à plus tard. Dit Claude en se levant

 

Avant de continuer, je vais refaire les présentations. Maître Chayton est le pseudonyme de Fitg, il signifie « Faucon ». A l’époque du choix de son pseudo, Fitg travaillait à la fauconnerie donc tout naturellement, il a fait son choix. Enola est celui de Liz, qui signifie « Magnolia », parce qu’elle adore cette fleur. Et Tala-Lou pour moi, qui signifie… Vous avez deviné ? « Louve ». Revenons où nous en étions.

 

Je me suis faîte toute petite sous le regard de Fitg. Malgré ce que l’on pourrait croire, il dégage un charisme impressionnant. Il sait manier le fouet à merveille, autant pour être très doux que pour faire mal. Il est aussi un excellent fesseur, donc autant dire, que le monsieur en colère dans ce genre de circonstance, ça peut faire mal. Il m’attrape par les cheveux et me rapproche de lui.

 

-          La prochaine fois que tu dis ce genre de phrase, je te promets que tu auras les fesses rouges dans les trois minutes qui suivent ! Je me fais bien comprendre ?

-          Oui, Monsieur dis-je d’une petite voix.

-          Bien. En attendant, tu vas te mettre à mes pieds en pénitence.

-          Pour combien de temps, Monsieur ?

-          Notre démonstration est prévue pour dans 30 minutes. Donc, jusqu'à ce qu’il faut qu’on aille se préparer.

 

   Je me suis donc mise à ses pieds. Je n’aime pas ce genre de chose, même si je comprends sa réaction. Dieu merci, le club est équipé d’une moquette épaisse et confortable dans cette partie, de couleur rouge satin. Mais pour le coup, je suis tendue. Au bout de cinq minutes, Fitg passe sa main sur le haut de mon cou et me caresse doucement le dos. Je finis par me détendre. Le temps s’écoule sans que je puisse le définir. Quand, je vois Fitg se lever et me tendre la main pour que je fasse de même, je comprends que c’est notre tour d’entrer en scène.

 

   Fitg me place au centre de celle-ci, d’où descend une chaîne d’un noir brillant, avec une paire de menottes en cuir noir fourré. Il se place derrière moi et ses mains caressent doucement mon corps. Je ne suis ni gênée, ni surprise par ses gestes. Nous avons déjà joués ensemble et donc, je sais que je ne risque absolument rien. Ses mains remontent jusqu'à mes hanches où il trouve, le zip de séparation du corset et de la jupe. Il défait le zip doucement, tout en s’approchant de moi. Il ne fait pas le tour, il reste accolé à mon dos. La scène est très sensuelle, il me donne chaud. Il dépose un baiser sur mon épaule et fini de me retirer ma jupe.

Le string que je porte, ne le gênera en aucun cas. Ses mains remontent vers le haut du corset et commencent à défaire les clips de celui-ci. Lorsqu’il retire le dernier, il dépose un baiser sur le loup dormant à la base de mon cou.

 

   Il attrape les martinets et commence doucement à me chauffer. Les lanières tombent de partout tout en douceur. Ce ne sont que des caresses. Il me tourne autour comme un rapace (cela vous rappelle quelque chose ?), les lanières tombent partout et surtout où il veut. Je commence doucement à m’enfermer dans ma bulle. Fitg pose les martinets et attrape un fouet. Il en joue en enroulé, cela reste très doux et m’entraîne un peu plus dans ma bulle. Je ne suis plus très consciente de ce qui m’entoure, sauf de lui, de moi et du fouet qui me caresse. Je  ferme les yeux pour me perdre un peu plus. Je lui sens un moment d’hésitation, puis il reprend. Etrange ! Mais, je ne m’attarde pas en supposition car le fouet a repris sa danse. Enfin le, les fouets plutôt, car ils sont deux. Et puis, soudainement plus rien. Je sens la main de Fitg glisser dans mon dos, j’ouvre les yeux et je le vois en face de moi. Il m’attrape le menton et me force à le regarder dans les yeux.

 

-          Je vais te mettre face au public…

-          … Mais…

-          Il n’y a pas de « mais » Lou. Je vais le faire, mais je vais te bander les yeux dit-il en me montrant le bandeau. Je veux que tu puisses rester dans ta bulle

-          D’accord

-          Bien. Dit-il en m’embrassant avant de déposer le bandeau

 

 Il me fait faire un demi-tour et je me retrouve topless devant le public. Heureusement que le bandeau est là, sinon je virerai au rouge pivoine. Je ne suis plus habituée à ce genre de chose. Fitg m’embrasse à nouveau pour me rassurer et les fouets reprennent leur danse. Je réussi à me renfermer dans ma bulle très vite. Il y a de nouveau plus que lui et moi. Les fouets se font un peu plus mordant par moment, ce qui a tendance à me faire grogner doucement, car cela fissure mon état. Je ne suis quasiment plus sur terre. Mon corps oui, mais mon esprit commence à atteindre la limite de la stratosphère. Et c’est si bon de se laisser aller. Surtout que je ne risque rien. Fitg continue encore deux trois minutes, puis revient aux martinets. Ce n’est pas la manière habituelle de fonctionner. Mais je suis un peu sur la lune là ! lol

 

C’est donc un moyen de me rappeler sur terre et de me faire redescendre. Il continue encore un peu puis se rapproche et me demande s’il peut me faire deux marques. Je lui réponds oui, d’une voix à peine audible. Sans me retirer le bandeau, il me fait faire demi-tour, poser les mains sur le siège d’une chaise et me demande de ne pas bouger.

Il joue un peu à faire claquer le fouet, puis celui-ci me touche deux fois, très vite, en me faisant plier les genoux sous la douleur. Fitg repose le fouet, puis vint à mon côté. Il passe une main dans mon dos et une sous mes genoux, puis sors de la scène. Il y a des petites loges et c’est dans l’une d’elle que m’emporte Fitg. Rassurez-vous, me portez ne lui poses aucun souci, avec son mètre 90 et ses 90kg, je ne pèse pas bien lourd. Il ne m’a toujours pas retiré le bandeau et je ne suis pas en état de lever le petit doigt pour l’instant.

 

Une fois dans la loge, il m’allonge sur le ventre. Il retire la pince retenant mon chignon libérant ainsi ma tresse. Il me masse délicatement les épaules et me retire le bandeau.

 

-          Tu étais sublime tu sais ?

-          Je ne sais pas non, mais j’ai adoré en tout cas !

-          J’ai cru comprendre me répondit-il avec un clin d’œil, si tu le souhaites, tu peux défaire ta tresse, je ne compte pas te faire autre chose ce soir, sauf si tu n’es pas sage, bien entendu !

-          Bien, Monsieur.

 

Il m’embrasse et sort de la loge afin de me laisser le temps de reprendre totalement mes esprits. Mes affaires sont déjà présentes, preuve d’une efficacité redoutable au niveau du service. Je décide de lâcher mes cheveux, cela donnera l’effet d’une cascade de boucles brunes et cuivre.  

 

Je me rhabille, me remaquille un minimum (ça donne chaud tout ça) puis me dirige vers l’espace salon.  Tout le monde est assis et discute. Il y a beaucoup de monde à la table de Fitg. Je regarde autour de moi et je remarque que toutes les personnes soumises sont assises aux pieds de leur Maître. Et zut, adieu le confort des banquettes, snif… Je m’assois donc aux pieds de Fitg, qui se penche vers moi et me demande si ça va. Je réponds par l’affirmative, il m’embrasse et passe sa main sous la masse de mes cheveux.

 

Les gens passent pour discuter un peu  et nous féliciter de la prestation. Cela défile et je commence à fatiguer. Les derniers jours ont été assez rudes, émotionnellement parlant. Fitg passe sa main continuellement dans mon cou pour être sur que je ne finisse pas par m’endormir. Au bout d’un moment, j’entends une voix trop familière. Théo est ici. Et flûte !!! Je ne peux pas m’échapper. Ils discutent ensemble puis il baisse les yeux sur moi. Je ne baisse pas le regard, bien au contraire, il devient meurtrier. Le sien s’assombrit. A une certaine époque, ce genre d’insolence m’aurait coûté 15 coups de canne instantanément. Mais aujourd’hui, le seul à avoir le droit d’intervenir c’est Fitg. Tout d’un coup, je sens la main de Fitg se serrait dans mes cheveux.

 

-          Si ma soumise se permettait un tel regard envers un dominant, je la sanctionnerais immédiatement. Ou, je proposerais à la personne heurtée de la sanctionner. Dit Théo mécontent

-          Cher Maître Leone, sachez que Tala-Lou n’est pas ma soumise attitrée, je n’ai donc pas une marge de manœuvre aussi vaste que vous. Lui répondit Fitg

-          Elle est sous votre autorité pour ce soir, Maître Chayton. Je vous demande réparation !

-          Maître Leone, Tala-Lou étant une soumise « sans collier », Maître Chayton sera le seul juge de la punition de Tala et elle ne sera pas contestable mit au point Claude.

 

Fitg dessine dans mon dos le symbole voulant dire désolé. Il m’attrape par les cheveux, défait le zip de ma jupe, descend mon string et m’allonge sur ses genoux. Il me fessera pendant cinq bonnes minutes, d’intensité moyenne. Je ne suis pas loin des larmes, quant il me relève, me rhabille et me fait mettre à genoux en position n° 6 devant Théo.

 

-          Tala-Lou, je veux que tu présentes tes excuses à Maître Leone m’ordonne Fitg tendu comme un arc.

-          Maître Leone, je vous prie de bien vouloir accepter mes plus humbles excuses pour avoir osé vous manquer de respect comme je l’ai fait ce soir.  Dis-je avec les yeux mouillés de larmes

-          Excuses acceptées. Me répondit-il d’un ton froid

-          Bien et si nous reprenions nos démonstrations proposa Claude afin que l’on passe à autre chose

 

J’entends les gens s’en aller et retourner dans leurs espaces privés. Fitg me fait me relever et nous dirige vers notre espace où il tire le rideau afin que nous ayons un peu d’intimité. Je relève les yeux vers lui, ou le flot de mes larmes ne s’est toujours pas asséché.

 

-          Je suis désolé Cassy… Tellement désolé ! si j’avais su je… me dit-il réellement contrit

-          Tu n’y es pour rien Fitg, ce sont les règles du jeu et je les accepte. Je n’ai aucune raison de t’en vouloir. Ce n’est pas toi le responsable. Dis-je en l’embrassant sur la joue.

-          Il a été ignoble et cruel dit-il en colère.

-          Il n’aime pas perdre. Sauf que là, je ne suis pas certaine de pouvoir lui pardonner un jour dis-je les larmes repartant de plus belle.

-          Si, mais en le menant par le bout du nez avant d’accepter ! Me répond t-il avec un sourire carnassier, allez viens là ma belle.

 

Fitg me prends dans ses bras pour un câlin. Le reste de la soirée se passe sans heurt. Fitg me dépose à mon appartement. Je me démaquille vite fait, me déshabille et me jette dans mon lit. Il y aura forcément un compte-rendu à froid avec Liz et Fitg mais pour l’instant je ne veux que dormir.

 

Le lendemain matin, je vois un message de Théo sur mon téléphone

 

-          « Désolé pour hier soir j’ai été trop loin »

-          « Ce n’est rien de le dire ! Tu as de la chance que je daigne te répondre »

-          « Seras-tu capable de me pardonner ? »

-          « Ce sera long et il va falloir que tu me prouves bien des choses »

-          « Je ferai ce qu’il faudra Cassandra. J’étais sérieux la dernière fois que je suis venu te voir. Je veux que tu m’appartiennes à nouveau »

-          « Alors il ne te reste plus qu’à faire ce qu’il faut »

 

Oui, la nuit m’avait permis de réfléchir. Il voulait me récupérer, bien. Mais cela allait être un long chemin car maintenant, c’est à lui de me prouver qu’il me mérite et qu’il tient vraiment à moi.

 

Le fera t’il ?